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Insomnie? Pas de panique!

Un proverbe dit que le sommeil est la moitié de la santé. Passer occasionnellement une mauvaise nuit n’a toutefois rien d’anormal et n’est pas une raison pour se sentir sous pression. Si ces épisodes se répètent trop souvent, il faut toutefois songer à agir.

Femme allongée sur le lit et qui ne peut pas dormir. | © unsplash Les troubles du sommeil peuvent être une source de stress considérable. (unsplash)

La plupart des adultes sains se sentent assez reposés après sept à huit heures de sommeil. Il faut toutefois dix heures aux gros dormeurs pour se sentir en forme, tandis que cinq heures suffisent aux petits dormeurs. L’explication à des besoins en sommeil si différents est avant tout d’ordre génétique, selon Daniel Brunner, dr. phil., Centre de médecine du sommeil, Clinique Hirslanden Zurich. «On ne peut pas généraliser sur le trop ou le trop peu de sommeil», souligne l’expert.

En ce qui concerne la durée individuelle du sommeil, il préconise par conséquent de ne pas se laisser influencer par les recommandations, mais d’être à l’écoute de soi-même. Pour le Dr Brunner : «Les jours sans stress ou les vacances sont des périodes particulièrement propices à la découverte du nombre d’heure de sommeil optimal pour se sentir en forme.»

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Dans la recherche sur le sommeil, on distingue deux formes principales: la phase de sommeil paradoxal ou phase REM (REM = Rapid Eye Movement) et le sommeil lent ou phase non-REM. Lors de la phase REM, la fréquence cardiaque est élevée, la fréquence respiratoire et la pression sont irrégulières et des mouvements oculaires paupières closes sont présents. Lors du sommeil lent profond, les yeux sont immobiles, la température corporelle et la pression artérielle baissent.

«Quatre à six cycles de sommeil se succèdent au cours de la nuit», explique le Dr Brunner. Les études ont montré que presque toutes les personnes qui pensent n’avoir pas fermé l’œil de la nuit ont tout de même dormi. Ceux qui dorment mal ne devraient pas céder à la panique pour autant. Pour le spécialiste, «nombre de nos patients sont pris dans un cercle vicieux, la crainte de ne pas pouvoir dormir les empêchant de s’endormir.»

Toujours se lever à la même heure

Le stress est un «tueur de sommeil», mais est inévitable à certains moments de la vie. «Il est important qu’une personne tendue ne se mette pas la pression en se fixant des nuits de huit heures et des heures de coucher fixes», explique le spécialiste en conseillant plutôt de se coucher seulement lorsqu’on a envie de dormir. Lorsque malgré tout le sommeil nous fuit, plutôt que de se tourner et se retourner dans son lit, mieux vaut se lever et quitter la chambre à coucher. Regarder sans cesse l’heure au cours de la nuit est totalement contreproductif. De même que de rester plus longtemps au lit le matin. «La principale mesure en cas de troubles du sommeil est de se lever toujours à l’heure habituelle, même si l’heure du coucher a été tardive. Réussir à régulariser son rythme du sommeil n’est assuré que par une heure régulière du lever», explique le spécialiste.

Tasse Good-Morning avec des fleurs jaunes à côté. | © unsplash Un rythme de sommeil régulier peut être utile. (unsplash)

Les médicaments, une non-solution

Qui se réveille fatigué et le reste toute la journée nécessite des investigations. Environ 4 % de la population souffre d’un syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS), qui se manifestent par des pauses respiratoires fréquentes au cours du sommeil. Elles peuvent être traitées par le port d’un masque de ventilation en pression positive continue pendant la nuit. Cette pression positive permet de stabiliser les tissus relâchés au niveau de la sphère rhino-pharyngolaryngée et de maintenir les voies respiratoires ouvertes. Environ 5 % des personnes ayant des troubles du sommeil sont atteintes d’un syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou «restless legs syndrome».

Il se manifeste par le besoin irrépressible de bouger les jambes – principalement de nuit. Dans les cas sévères, une option efficace est l’administration d’agonistes dopaminergiques. « Chez la plupart de nos patients insomniaques il s’agit toutefois d’un stress lié au sommeil qu’ils se sont eux-mêmes créé », rapporte le Dr Brunner sur la base de son expérience. Les somnifères et tranquillisants (p. ex. benzodiazépines) sur ordonnance ne doivent être pris que s’il y a urgence, et en tout cas à court terme, car ils augmentent le risque de décès à long terme.

L'alcool et l'excès de stimuli empêchent de bien dormir

«L’idée de parvenir à une heure d’endormissement et à une durée de sommeil fixes conduit à la dépendance», explique le spécialiste, qui ajoute que «la consommation d’alcool le soir favorise certes l’endormissement, mais la fatigue se transforme en agitation au cours de la seconde moitié de la nuit, l’organisme développant une sorte de «mini-sevrage». Ceux qui veulent absolument favoriser le sommeil par des médicaments devraient tout d’abord essayer des remèdes à base de plantes comme la valériane ou la mélisse.

Les antihistaminiques, normalement utilisés contre les allergies conviennent aussi à court terme en tant qu’agent induisant l’endormissement. S’ils induisent certes une fatigue, ils ne peuvent pas pour autant être la réponse à un trouble du sommeil chronique. Un sujet souvent discuté mais n’ayant pas reçu de réponse sans équivoque est l’effet des ondes électromagnétiques (entre autres télévision, ordinateur et téléphone portable) En tout cas, être branché en permanence pour ne manquer aucune information ne facilite certainement pas la détente!


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